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On the road again...
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26 avril 2010

Singapour, la "garden city" entre modernité et tradition

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La skyline de Singapour, vue de l'Esplanade

A l'occasion de ces longues vacances, un retour à Singapour, vers ma famille, pays qui a été mon chez-moi durant sept ans. Alors évidemment, la charge affective est grande, et c'est toujours en ayant l'impression de "rentrer" en effet, que je m'y rends. Cependant, la ville est tout le temps en évolution, les immeubles poussent comme des champignons, souvent dans des architectures très novatrices qui font le prestige de l'île. Ainsi, si certaines choses ne changent pas, d'autres se métamorphosent si vite que j'en suis désorientée et me perds - surtout dans les énormissimes "shopping mall"- .

 

Indépendante de la Malaisie depuis 1965, la République de Singapour connaît dès lors une expansion mirobolante, sortant en moins de 40 ans des marécages la composant et se issant au niveau des plus grandes économies du monde. L'influence occidentale, notamment américaine, y est omniprésente. Ainsi, habiter Singapour, ce n'est pas vraiment vivre en Asie, mais plutôt dans la "suisse de l'Asie", comme la ville-pays aime à être définie. On peut y noter une paix sociale remarquable, à l'heure ou d'infinis conflits ethniques et religieux minent les relations internationales. En effet, musulmans, chrétiens, juifs, taoistes se cotoîent sans frictions, et on trouve très bien une église à côté d'une mosquée. Plusieurs religions, mais également plusieurs langues et "races" (d'après l'appellation officielle). Tous singapouriens, mais originaires de Chine, de Malaisie, d'Inde. C'est donc aussi quatre langues nationales (anglais, chinois mandarin, malais, tamoul) qui pourraient séparer la population. Mais la cohabitation - du moins visible- se fait sans heurts, même si dans les mentalités, il existe clairement une hiérarchie. Mais ça, on n'en parle pas, car c'est interdit. Par décret de loi, en effet, il est interdit de tenir des discours haineux (cf. loi sur l'harmonie religieuse), dans ce que beaucoup considèrent une dictature. A Singapour, on préfère le terme de "démocratie autoritaire". Et il est vrai qu'au niveau étatique, c'est une répartition rigoureuse en ce qui concerne les quotas ethniques, bien plus que dans certains pays d'Europe.
C'est un pays où il fait bon vivre, et pas seulement pour l'expatrié occidental. Ici, pas de mendicité, pas de chômage, et chacun est propriétaire de son logement, aussi modeste soit. En contrepartie, il est sûr qu'il ne faut pas s'attendre à de grands débats politiques dans les journaux ou sur la place publique (les manifestations sont elles aussi interdites). L'aisance matérielle, une certaine forme d'opium du peuple? On peut le penser... autre culture, autre moeurs, sans jugement. La suite en photos!

Du vert...

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Chinatown vs Central Business District (ci-dessous)

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...Au verre (Central Business district/ Orchard Road)
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Architecture de l'Esplanade (
salle de concert ultra moderne- cette fois pour Chopin et Dvorak; salles de théâtre - il m'a été donné de voir il y a quelques années les Trois soeurs de Tchékov en Japonais!)
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Coucher de soleil... vu depuis la maison. Le crépuscule est très particulier à Singapour, il ne dure que quelques minutes... le soleil, toute l'année se lève à 7heures et se couche à 7heures... invariablement.
Pour le plaisir des yeux.

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